34 soldats américains victimes de commotion cérébrale dans le raid iranien du 8 janvier

PSX_20200104_105513Donald Trump avait assuré après l’attaque qu’aucun Américain n’avait été blessé. Washington semble avoir minimisé les conséquences des tirs de missiles iraniens. Au total, 34 soldats américains ont été victimes de commotion cérébrale après l’attaque par l’Iran de la base aérienne d’Aïn al-Assad en Irak le 8 janvier, a annoncé vendredi le Pentagone.

La moitié ont déjà réintégré leurs unités mais huit soldats ont été rapatriés aux Etats-Unis et neuf autres évacués vers un hôpital militaire américain en Allemagne, pour y être traités pour des symptômes de commotion dus aux explosions, a précisé au cours d’une conférence de presse un porte-parole du ministère américain de la Défense, Jonathan Hoffman.

Parmi les symptômes ressentis par les soldats, il a cité des «maux de tête, vertiges, hypersensibilité à la lumière, agitation et nausées». Ces symptômes ont rapidement disparu dans certains cas mais pour les autres, ils se sont aggravés et les soldats ont été évacués.

«Pas des blessures graves», répond Trump

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran avait lancé des missiles contre les bases d’Aïn al-Assad (ouest) et d’Erbil (nord), où sont stationnés certains des 5.200 soldats américains, en représailles à l’élimination du général iranien Qassem Soleimani.

«Aucun Américain n’a été blessé dans les attaques de la nuit dernière», avait déclaré peu après le président américain Donald Trump dans un discours télévisé. Mais la semaine dernière, le Pentagone avait reconnu qu’une dizaine de soldats souffraient en réalité de commotion cérébrale.

Interrogé à ce sujet à Davos, Donald Trump, qui cherche à éviter toute escalade militaire avec Téhéran, a de nouveau minimisé mercredi l’impact des frappes iraniennes. «J’ai entendu dire qu’ils avaient mal à la tête», a-t-il dit. «Je ne considère pas ça comme des blessures graves». Le porte-parole du Pentagone a expliqué vendredi le nouveau bilan par le fait que ces symptômes mettent souvent plusieurs jours à apparaître.

20Minutes avec AFP

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