Dossier de la Féguifoot au TAS. Paul Put saisit l’institution : Arrêt de mort pour Amadou Diaby !

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Pendant que les Guinéens ont les yeux rivés sur cette rocambolesque affaire, l’ancien sélectionneur du Syli national Paul Put a saisi le TAS le 04 mars 2020 en payant le reliquat de sa caution qui l’admettrait à faire valoir ses droits devant la plus haute instance juridique du sport. C’est chose faite désormais !

Ecarté du procès de Amadou Diaby au TAS, pour des raisons inavouées, Paul Put s’est finalement rendu compte du « piège» que lui aurait tendu la Féguifoot à ne pas vouloir se présenter devant les juridictions du TAS. Une grosse bêtise qui risque de lui coûter de la quinine.

Dans la décision concernant Amadou Diaby, le Belge Paul Put pourrait être frappé. D’où sa crainte, suivie de sa plainte contre le truand Amadou Diaby qui aura fort à faire face à cette accusation de l’ex sélectionneur du Syli national, Paul Put. Ce dernier, comme on le sait, a accusé le premier vice-président Amadou Diaby de prélever 10% de son salaire.

Son rapport dénonçant le « banditisme » de Amadou Diaby est éloquent et fort de ses preuves, ce dernier sera doublement frappé par le TAS.

Selon Paul Put, qui s’étonne de la tournure que prend cette affaire : c’est lui qui a été victime d’arnaque, d’escroquerie de la part d’un dirigeant de Football. Sur son salaire mensuel, il payait 10% à Amadou Diaby à travers une agence de football appelée ‘’foot management’’ basé à Abidjan, soutien mordicus le belge Put.

Lors de son passage devant la commission d’éthique de la féguifoot, Paul Put a apporté des preuves irréfutables de son accusation contre Amadou Diaby. Des documents bancaires, aux éléments sonores en passant par des transferts d’argent qui sont passés dans un premier temps à Bamako puis à Abidjan, où un certain Dembelé a échangé avec le truand Diaby.

Tous ces éléments ont été mis à la disposition du TAS qui a entendu les parties dans ce dossier.

Et contre toute attente, voilà que le bandit à col blanc est rattrapé par son passé. Son principal accusateur Paul Put le maintient à la barre pour les mêmes faits, ceux reprochés par la commission d’éthique de la Féguifoot et qui l’avait condamné à 5 ans ferme d’inactivité dans le monde du football en Guinée.

Pour une seconde fois, Anadou Diaby va se défendre, se justifier à nouveau face à celui qui l’accuse avec preuve à l’appui d’avoir pris à chaque fin de mois 10% sur son salaire.

Ce dossier rebondit au TAS, au moment même où on attend le premier verdict du TAS, concernant Amadou Diaby qui affirme partout à Paris qu’il remportera le jugement.

Paul Put, fort de ses documents et enregistrements sonores, est désormais apte à aller enfoncer Amadou Diaby et certainement Antonio Souaré pour son laxisme et son double jeu dans ce dossier.

L’on se rappelle que dans le dossier du TAS, le président de la féguifoot a ouvertement soutenu le sieur Diaby en payant sa caution à hauteur de 80.000 mille euros et également les honoraires des trois avocats constitués pour défendre l’ex vice président de la Fédération Guinéenne de Football.

A quoi joue Antonio Souaré ?

Dans le dossier Amadou Diaby au TAS, Antonio n’a point caché son soutien à son premier vice-président Amadou Diaby. Mais vouloir à tout prix sauver le soldat Amadou Diaby, le président Antonio Souaré risque fort d’être mêlé à un dossier qui lui fera perdre des plumes.

Selon nos informations, le belge Paul Put en voudrait à mort au président Antonio Souaré qui l’aurait trompé à ne pas se présenter devant le TAS. Moyennant quelques billets de banque, a-t-on appris.

Vu la tournure que prend cette affaire, Paul Put compte tout déballer au TAS.

En attendant la confrontation Amadou Diaby-Paul Put, dans un duel sans merci, l’arrêt de mort du second n’est plus qu’une question de semaines. Pourvu que Antonio ne perde pas des plumes dans la grande bataille des deux « pugilistes ».

Maurice Lamah

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