Billet. « Oui… mais non ! » (Par El Bechir)

Diaspora africaine, reviens au bercail. Si on y mange du foin, tu en mangeras et tu n’en mourras pas. Nous vivrons en autarcie comme dans nos villages d’avant la Conférence de Berlin (1885) où notre continent fut morcelé et partagé entre les puissances colonisatrices. Quatorze pays y participèrent, même si un arpent de terre n’échut pas à la plupart d’entre eux (Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Danemark, Empire ottoman (Turquie), Espagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie et Suède). Certaines frontières furent tracées à la règle. Oh ! ce n’était pas bien grave, elles renfermaient de la négraille. 

Revenez tous à Kemet (la terre noire). Vivons en autarcie, sortons du « grand machin » et des autres organismes internationaux. Que nos richesses minérales restent inexploitées sous nos pieds, on s’en fiche. De toute façon, elles sont là depuis des centaines de millions d’années. L’agriculture, l’élevage et la pêche nous suffiront dans ce monde pourri.

Une seule chose, cependant : de grâce, vous les pays « civilisés », vous les grands États nordiques qui savez tout inventer, y compris le réchauffement climatique et les armes nucléaires, orientez vos rejets pollués vers le pôle Nord, visez bien quand vous vous entretuez avec vos bombes afin que ni vent carboné ni nuage toxique ne se dirige vers le continent noir. Nous sommes innocents devant mère Nature, nous ne lui avons fait aucun mal.  Laissez nous crever en paix (pauvreté n’est pas vice), mais oubliez nos richesses naturelles. Que chacun reste chez soi, et le « grand remplacement » n’aura pas lieu, messieurs Renaud Camus, Éric Zemmour, etc. N’ayez crainte !

Par El Bechir Diallo, grand journaliste 

mathématicien à l’esprit fertile,

Philosophe talentueux,

écrivain au génie incomparable.

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