La convocation de Johanna Barry au PM3 à la suite d’une plainte de l’agent judiciaire de l’État est la dernière péripétie dans la crise qui a éclaté autour de l’attribution de l’organisation du concours Miss Guinée. Johanna Barry, la présidente du Comigui, est accusée d’injures publiques et de diffamation envers l’agent judiciaire de l’État, qui se présente comme sa victime. Cependant, certains soupçonnent le ministre de la Culture d’être à l’origine de cette affaire.
Ce qui est sûr, c’est que Johanna Barry, qui a façonné l’élection Miss en Guinée, est maintenant la cible d’une poursuite judiciaire et devient la risée d’un groupuscule sans scrupules.
Ses milliers de fans dénoncent les « conditions obscures » dans lesquelles l’organisation du concours lui a été retirée au profit d’une petite structure, la KPAAF. Pour eux, cette convocation est une preuve d’ingratitude envers une grande dame qui a donné à l’élection Miss toute sa force, son importance et sa beauté.
En revanche, le petit artiste Bill de Sam, qui n’a qu’un seul album, voire un seul single, à son actif, semble chercher à régler ses comptes avec Johanna Barry. Sa contre-attaque minus-térielle est qualifiée de « honte » culturelle, ce qui est tout simplement ingrat de sa part.
Enfin, on peut se demander ce que l’agent judiciaire de l’État vient faire dans cette histoire. Pourquoi se présente-t-il comme la victime d’injures publiques et de diffamation ? N’y a-t-il pas des affaires plus urgentes et plus importantes à traiter ? L’opinion publique guinéenne se pose des questions et attend des réponses claires et transparentes.
Au final, cette convocation de Johanna Barry au PM3 soulève de nombreuses interrogations et révèle une crise profonde autour de l’attribution de l’organisation du concours Miss Guinée. Mais elle révèle aussi la question de reconnaissance que l’on doit à une grande dame ayant donné tant à l’élection Miss Guinée et qui mérite le respect et l’admiration de tous.
Par Sambegou Diallo, pour guinee7sur7.org