Carnage lors d’une manifestation de l’opposition en Guinée : Cellou Dalein Diallo dénonce les crimes commis par la junte militaire

Le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, a vivement réagi suite aux violences qui ont émaillé la manifestation organisée par les Forces Vives de la Guinée (FVG) pour les journées des 10 et 11 mai 2023. Il a exprimé sa profonde indignation face à la violence perpétrée contre les jeunes manifestants, qui a coûté la vie à sept citoyens et fait de nombreux blessés par balles, y compris un bébé de 6 mois.

Cellou Dalein Diallo a pointé du doigt la garde rapprochée du Président du CNRD, le Colonel Mamadi Doumbouya, qui a été complice des crimes commis contre les manifestants. Ces actes odieux ont été commis alors même que le procès du massacre du 28 septembre était en cours, qui était censé sonner le glas de l’impunité et des crimes d’Etat en Guinée.

Le chef de file de l’opposition a également dénoncé l’impunité dont jouit la junte militaire qui, depuis son arrivée au pouvoir, a réprimé dans le sang toute manifestation dans les rues et sur les places publiques. Avec ces sept morts, le nombre de victimes impunies du CNRD s’élève désormais à 24.

Cellou Dalein Diallo a regretté le silence de la communauté internationale face à ces crimes et à l’impunité qui les encourage. Il a assuré que l’UFDG œuvrera avec l’ANAD et les FVG pour que ces innocentes victimes du CNRD aient droit à la justice et à la réparation.

Enfin, le chef de file de l’opposition a adressé ses condoléances aux familles éplorées et souhaité un prompt rétablissement aux nombreux blessés. Il a appelé à la poursuite du combat pour le respect des droits et libertés des Guinéens, affirmant que le temps de la justice, de la réparation et même des hommages de la République viendra inéluctablement.

Face à cette situation tragique, la Guinée est une fois de plus plongée dans l’incertitude quant à son avenir politique et à la capacité de la junte militaire à diriger le pays dans un climat de paix et de justice.

Par Mariam Kouraya Diallo

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